Partant du constat de l’insuffisance des normes comptables existantes, qui valorisent exclusivement le capital financier, au détriment du capital humain et du capital naturel, Jacques Richard défend la mise en place d’un système comptable dans lequel le principe de conservation du capital s’appliquerait non seulement au capital financier, mais également aux deux autres formes de capital. Cette évolution des normes conduirait à modifier la gouvernance des firmes et, partant, le fonctionnement général de l’économie, condition d’établissement d’une nouvelle économie écologique.